Романские языки | Филологический аспект №1 (33) Январь, 2018

УДК 81-26

Дата публикации 29.01.2018

Problèmes et perspectives de la néologie française

Кравченко Оксана Викторовна
Канд.филол.н., доцент кафедры немецкого и французского языков, Таганрогского института имени А.П.Чехова (филиала), ФГБОУ ВО «РГЭУ (РИНХ)», РФ, г.Таганрог
Мисакян Мари Артуровна
Студент факультета иностранных языков, Таганрогского института имени А.П.Чехова (филиала), ФГБОУ ВО «РГЭУ (РИНХ)», РФ, г.Таганрог

Аннотация: La langue comme système cinématique difficile, ayant son passé, son présent et son avenir, étant en évolution constante, en développement perpetuel s’améliore constamment. Le certificat le plus vif de la nature dynamique de la langue est sa capacité d’enrichir le vocabulaire par de nouvelles unités. Au cours des dernières dizaines d’années l'attention aux problèmes de mots nouveaux est devenue plus intense. L’apparition des mots nouveaux , le «boom» néologique a provoqué la necessite de plonger aux problèmes et perspectives d'une branche de la lexicologie – la néologie, science qui étudie des néologismes.
Ключевые слова: Néologie, mots nouveaux, vocabulaire, aspects institutionnels, théoriques et lexicographiques

Kravchenko Oxana V.
PhD, assistant professor, Taganrog institute of A.P.Checkov Branch of RSUE
Mysakyan Marie
Student, Faculty of foreign languages, Taganrog institute of A.P.Checkov Branch of RSUE

Abstract: The language as a complex system with its past, present and future, being in perpetual evolution is constantly improving. The certificate of the dynamic nature of the language is its capacity to enrich vocabulary with new units. In recent decades, attention to the problems of new words became more intense. The appearance of new words, the neological bomb has caused the need to plunge to resolve the problems and prospects of such branch of lexicology – the neology, science which studies neologisms.
Keywords: Neology, new words, vocabulary, institutional, theoretical and lexicographical aspects

Le terme «néologie» est polysémique et peut être compris comme recherches théoriques et appliquées des unités nouveaux de la langue; comme un système des moyens de l’étude des néologismes, l’étude des critères de leur adaption et diffusion, l’étude de leurs aspects socioculturels; l’activité systématiquement organisée des institutions de la comptabilité. Dans notre travail sous ce terme nous entendons une branche de linguistique, étudiant des néologismes (leurs variétés, méthodes de l’éducation, des domaines de l’utilisation).

La néologie s’occupant des néologismes, des moyens de leur création, classification, adaptation et intégration dans la langue joue un rôle important comme d’après V.G. Gak elle détermine des voies de la reconnaissance de mots nouveaux et des valeurs, analyse des facteurs de leur apparition, étudie les modèles de leur création, développe des principes de leur acceptation ou non et de leur traitement lexicographique [4, 50].

Il est nécessaire de discuter quelques aspects de la néologie: ses aspects institutionnels, théoriques et lexicographiques.

Les taches de la néologie sont institutionnellement réalisées par des organisations ayant des pouvoirs de la collecte, de l’étude, de l’unification et de la création des néologismes. En France ce travail est mené systématiquement par certains centres de recherches comme par exemple le Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous le sigle CNRS. Au sein de cet organisme plusieurs groupes travaillent et les resultats de leurs études sont pris en compte sur les pages des revues scientifiques et dans les dictionnaires.

Afin d’unifier des termes apparaissant dans toutes les sciences il faut accentuer les recherches du Centre International de la langue française (CILF) et de l’Association Française De Normalisation (AFNOR) qui unit les esprits et les idées des représentants de l’Académie française et de l’association des interprètes en développant une terminologie commune pour de nombreuses branches de la science et de la technologie [2].

L’aspest théorique de la néologie peut être illustrer par l’analyse linguistique de ses unités. L’unité subit à l’examen de la néologie est le néologisme. Une des questions étudiées par la néologie est la question de la classifications de ses unités. La classification la plus dévelopée est la classification des néologismes selon les voies de leur apparition et leur forme. D’après cette classification il y a des néologismes linguistiques (lexicaux et sémantiques) et stylistiques (individuels).

Les premiers appartiennent à toute la nation, apparaissent dans la langue avec l’apparition de nouvelles réalités dans la vie, comme marchandiseur (m), superviseur (m), coach (m), Internet (m), smartphone (m). Les deuxièmes sont les inventions de caractère individuel, créées surtout par des écrivains et des journalistes. Parfois les néologismes individuels passent dans le vocabulaire nationale (p.ex. Le mot «mégère» introduit au sens figuré par Saint-Simon). La source principale de l’apparition des néologismes sont des médias : les journaux, les magazines, la radio, la télévision), les portails internets, les blogs. Avant d’entrer dans les grands dictionnaires, les néologismes sont fixés dans des recueils périodiques. L’une de ces publications est «La Banque des mots» –le journal, publi par le Conseil International de la langue française.

L’aspest théorique de la néologie est surtout visible  dans les études des voies de la création des mots nouveaux et dans la généralisation des tendances modernes. Les resultats de ses études lexicologiques montrent que la plupart de mots nouveaux sont formés à l’aide des préfixes (p.ex. la formation du mot minijupe par l’ajout du préfixe mini au nom jupe), des suffixes (p.ex. vietnamiser -iser), la siglaison (p.ex. OVNI- objet Volant non identifié).

Les moyens les plus communs  de la formation des néologismes dans la langue française sont aussi la translittération (p.ex. hashtag, selfie(égoportrait); la composition.

Les emprunts font une grande partie des néologismes dans le français. Les plus nombreux sont les emprunts de l’anglais. On peut diviser des emprunts à l’anglais en catégorie: les mots proprement anglais ( p.ex. shopping center, blog, street food), mots d’origine anglaise adaptés à la langue française (p.ex. blogueur, chatteur/chatteuse), les dérivés des mots anglais (p.ex. googler ou googliser), calques, locutions anglaises traduites littéralement (p.ex. Lavage de cerveau de l’anglais brainwashing).

L’aspest lexicographique de la néologie est bien illustré dans la lutte des néologismes afin de pénétrer dans la langue nationale et d’être inclus dans le vocabulaire du francais. Ce processus est bien contrôler par plusieurs organisations qui s’occupent de la recherche et développement des néologismes. Par exemple, L’Académie française dont le but est l’étude de la langue et la littérature française, la réglementation linguistique et littéraire, la standardization de la langue française. L’exemple du dictionnaires de neologismes plus élaboré et utilisé est celui de P. Gilbert «Dictionnare des mots nouveaux».

La caractéristique distinctive du développement de la néologie en France est l’engagement de l’Etat pour contrôler le processus de la néologisation, en limitant l’afflux de mots nouveaux dans la langue française, tout d’abord des emprunts à d’autres langues. Ce phénomène est connu en France depuis les temps anciens, sous le nom de «purisme».

Toutefois chaque année les dictionnaires encyclopédiques « Le Petit Larousse » et «Le Petit Robert» en utilisant ce qu’ils appellent une «banque de mots» tirés des journaux ou des livres, se mettent à jour en ajoutant de multiples noms communs et noms propres, mais aussi de nouvelles expressions et d’une centaine de nouveaux termes. Ces dictionnaires «se veulent aussi le reflet de leur société, parfois même de l’actualité. Tous deux utilisent ce qu’ils appellent une «banque de mots» tirés des journaux ou des livres, et leurs choix sont guidés par les relevés d’occurrences engrangés par leur observatoire de la langue française contemporaine»[1].

On peut faire une conclusion que, dans le français moderne la formation des néologismes est un processus actif. Les mots apparaissent dans la langue non seulement par des changements morphologiques, mais aussi par des emprunts à d’autres langues. Le phénomène d’apparition dans la langue des nouvelles unités lexicales s’explique par le fait que la langue est un système dynamique qui évolue avec le développement de la société et reflète tous les changements dans tous les domaines de l’activité humaine. Comme écrivait Maurice Druon, dans l’avant-propos de la neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie française « La langue, comme la mer, toujours recommencée…».


Список литературы

1. Aissaoui M., Valmalle P. Le Petit Larousse et le Petit Robert: les rivaux des mots nouveaux [Электронный ресурс] // Le Figaro: электрон. версия 2015. 20 мая. URL: http://www.lefigaro.fr/livres/ 2015/05/20/03005-20150520ARTFIG00360-le-petit-larousse-et-le-petit-robert-les-rivaux-des-mots-nouveaux.php (дата обращения 05.01. 2018).
2. L’Académie française [Электронный ресурс]// Режим доступа: https://fr.wikipedia.org/wiki/Acad%C3%A9mie_fran%C3%A7aise
3. Гак В.Г. О современной французской неологии // Новые слова и словари новых слов. Л.: Наука, 1978. С. 37-52.

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